L’entrepreneuriat fait rêver beaucoup de monde. Mais sauter le pas n’est pas si facile qu’il y paraît. Il faut déjà réussir à vaincre sa peur de se lancer ! Cette crainte touche de nombreuses assistantes virtuelles et elle peut prendre différentes formes. Du syndrome de l’imposteur à l’appréhension de sortir de sa zone de confort, en passant par l’angoisse de ne pas générer assez de chiffre d’affaires, je te fais une compilation des 7 plus grandes frayeurs des femmes qui hésitent à créer leur entreprise d’assistanat virtuel. Et je te donne des pistes pour surmonter ton anxiété pour enfin créer le business de tes rêves.
Au programme
La crainte de ne pas réussir à vivre de son activité
La plus grande peur des femmes qui hésitent à devenir assistantes indépendantes, c’est de ne pas réussir à vivre de leur activité. C’est vrai que beaucoup de très bonnes professionnelles de l’assistanat peinent à créer une entreprise rentable.
Mais cela n’a rien à voir ni avec leurs compétences ni avec le marché. Une assistante virtuelle qui ne parvient pas à tirer de revenus de son activité est avant tout une assistante qui ne sait pas comment trouver des clients.
Je le dis souvent, on peut être une très bonne assistante salariée et ne pas s’en sortir en devenant indépendante. Ce qui fait la différence, c’est la posture d’entrepreneure.
⭐ Ce que tu peux faire : te former à devenir cheffe d’entreprise.
Dans ma formation, j’accompagne les assistantes virtuelles à vivre à 100 % de leur activité en leur enseignant les bases entrepreneuriales. Définir son client idéal, créer une offre qui répond à la demande, fixer ses tarifs, prospecter grâce à la création de contenu, trouver des clients sur le long terme... c’est tout ça (et bien plus) que je t’apprends. Tu peux aussi te former en autodidacte (même si c’est plus long 😉). L’important, c’est que tu te forges un mindset de cheffe d’entreprise. De cette manière, tu deviendras inarrêtable. Et rentable !
L’angoisse de sortir de sa zone de confort
Devenir entrepreneure, c’est une prise de risque et cela demande de sortir de sa zone de confort.
Or, même quand cette zone n’est pas si confortable que ça (comme un emploi salarié dans lequel tu ne t’épanouis pas), la peur de se lancer peut être encore plus effrayante que de quitter quelque chose auquel on est habituée...
D’autant que notre système éducatif ne nous prépare pas à créer une entreprise. On est plus ou moins conditionnées à devenir des salariées. Se mettre à son compte, c’est se confronter à l’inconnu. Avec la possibilité de se planter.
Cependant, le problème de se cantonner à sa zone de confort, c’est qu’on peut aussi passer à côté de choses extraordinaires. Qui sait de quoi tu es capable si tu n’oses jamais rien ? Vouloir rester dans ta zone de confort t’empêche clairement de réussir.
⭐ Ce que tu peux faire : prendre des risques mesurés.
La bonne nouvelle avec le statut d’autoentrepreneur, que je conseille à toutes les femmes qui débutent dans l’assistanat virtuel, c’est que tu peux le cumuler avec un emploi salarié (ou même avec les allocations chômage si tu peux y prétendre). Tu n’as pas besoin de tout lâcher d’un coup. Tu peux tester ton entreprise et te rassurer sur sa viabilité, avant de faire le grand saut vers l’entrepreneuriat à 100 %. Chacune des petites actions que tu vas mettre en place va contribuer à élargir ta zone de confort. Et bientôt, tu n’en reviendras pas de tout ce que tu as accompli.
La peur de se lancer quand on débute
Une autre crainte que rencontrent beaucoup de femmes à l’idée de devenir assistante virtuelle, c’est de ne pas trouver de clients parce qu’elles sont débutantes. « Je me lance. Qui va me faire confiance ? », se demandent-elles.
Bien sûr, avoir des témoignages d’anciens clients amène de la légitimité. Mais ta personnalité, ton enthousiasme et ton savoir-être sont tout aussi importants pour attirer des prospects. Sans compter que démarrer dans l’entrepreneuriat ne veut pas dire que tu n’as pas de compétences. Tu t’es formée, tu as des connaissances. Tu as donc de la valeur à apporter à tes futurs clients.
⭐ Ce que tu peux faire : te constituer un réseau de business friends et montrer ce que tu sais faire.
Entoure-toi d’autres entrepreneurs. Tu peux en rencontrer sur les réseaux sociaux, dans un membership ou lors d’événements en présentiel. L’idée, c’est de trouver des personnes avec qui tu partages les mêmes valeurs et avec qui tu prends plaisir à discuter. En plus d’affronter les mêmes problématiques que toi (et donc de te comprendre), ils pourront devenir de véritables ambassadeurs de ton activité en te recommandant à des clients potentiels.
Parallèlement, je t’encourage à communiquer sur les réseaux sociaux. Publier du contenu de valeur sur les services que j’étais capable d’apporter à mes clients est vraiment ce qui m’a permis de décoller, lorsque je me suis lancée.
La crainte de ne pas maîtriser tous les outils
Tu connais le syndrome de l’imposteur ? C’est cet état dans lequel on est quand on doute de nos compétences et qu’on a peur de passer pour une fraude. Comme une assistante virtuelle qui ne maîtrise pas tous les outils...
Spoiler alert : aucune assistante virtuelle ne sait utiliser tous les logiciels de la Terre ! Tout simplement parce qu’il en existe beaucoup trop. Et aussi parce que ça ne sert à rien ! Tu as seulement besoin de maîtriser quelques outils importants pour ton client idéal.
⭐ Ce que tu peux faire : déterminer les principaux outils qui te seront utiles.
Une assistante virtuelle peut proposer une multitude de services. Certaines se spécialisent dans l’accompagnement de formateurs en ligne, d’autres adorent gérer les réseaux sociaux de leurs clients, d’autres encore kiffent l’administratif...
Et toi, quel type de services as-tu envie de proposer ? C’est en fonction de ça que tu vas pouvoir déterminer les outils que tu auras besoin de maîtriser. Et si un de tes clients utilise un logiciel dont tu n’as jamais entendu parler, pas de panique. Tu peux très bien te former dessus. Certains clients seront même ravis de te donner un coup de main.
La peur de se lancer à cause du regard des autres
Communiquer sur les réseaux sociaux est un très bon moyen de trouver des clients. Mais cela implique de se dévoiler. Car un prospect te fera beaucoup plus confiance s’il arrive à mettre un visage sur ton nom.
Pour certaines personnes, cela représente un vrai blocage. Faire une story face cam ou animer un live les paralyse. Derrière la peur de se montrer, il y a la peur d’être jugée sur son physique ou sur sa façon de s’exprimer à l’oral.
Je ne vais pas te mentir : les haters, ça existe. Et c’est extrêmement désagréable de se prendre des remarques gratuites et débiles. Mais ce genre de propos reste rare, surtout sur les comptes qui n’ont pas des milliers d’abonnés. La très grande majorité de ton audience sera bienveillante.
⭐ Ce que tu peux faire : t’entrainer.
Personne n’est à l’aise la première fois qu’il se montre. Mains moites, voix qui tremble, cadrage approximatif et son de mauvaise qualité : c’est notre lot à toutes et à tous ! Va voir les premières vidéos de tes Youtubeurs préférés. Tu seras étonnée des progrès qu’ils ont faits. Car c’est là le secret : l’entrainement et la pratique. Commence petit à petit. D’abord une simple photo de toi. Puis une story face cam très courte. Ensuite une reels... Au fur et à mesure, tu vas apprivoiser la caméra et te sentir plus confiante. Et pour tes premiers lives, essaie de les faire avec une autre personne. À plusieurs, ça fait moins peur !
Le poids de la comparaison
La peur de se lancer peut aussi venir de la comparaison aux autres. Pourquoi est-ce que tu irais créer ton entreprise, alors qu’il y a déjà plein d’assistantes virtuelles beaucoup plus expérimentées et plus connues que toi sur le marché ? Tout simplement parce qu’il y a de la place pour toi (et pour beaucoup d’autres !).
⭐ Ce que tu peux faire : arrêter de te comparer !
Tu es unique. Tu ne peux donc pas faire de parallèle entre toi et qui que ce soit d’autre. Tout d’abord parce que ce que tu perçois de la réalité des autres sur les réseaux sociaux est peut-être totalement erroné. Et ensuite, parce que tu ne peux pas mettre sur un pied d’égalité quelqu’un qui débute avec quelqu’un qui exerce depuis plusieurs années. Vous n’êtes pas au même niveau.
Et ce n’est pas forcément un inconvénient. Car au-delà des compétences, un client cherche surtout à avoir un feeling avec son assistante virtuelle. Et comme en amour, il en faut pour tous les goûts !
Le malaise à l’idée d’imposer ses limites
Quand on devient entrepreneure, il faut être capable de prendre des décisions et d’imposer ses limites. Alors, celles qui n’osent jamais dire non ont parfois peur de se lancer. Parce qu’exprimer clairement leur refus (de réaliser un certain type de mission, de travailler le week-end, de baisser leurs tarifs...) est très inconfortable pour elles.
Cette incapacité à répondre par la négative est généralement liée à un manque de confiance en soi. En déclinant une proposition, elles craignent de :
déplaire et d’être rejetées ;
de manquer une opportunité et d’être incapables d’en trouver d’autres ;
de nuire à la relation avec leurs clients.
Ce qu’elles ne comprennent pas, c’est qu’en disant non aux autres, elles se disent oui à elles-mêmes. Et ça, c’est très positif !
⭐ Ce que tu peux faire : proposer une autre solution
Dire non est une réponse complète qui ne nécessite pas de justification. Mais si tu veux l’adoucir, tu peux proposer une solution alternative qui te convient. Par exemple, quand un prospect souhaite te confier des missions qui ne correspondent pas à ce que tu aimes faire, donne-lui les coordonnées d’une autre assistante virtuelle dont c’est la spécialité. Si un client te demande d’utiliser un logiciel que tu ne connais pas, propose-lui un équivalent que tu maîtrises ou demande un délai pour te former...
Et si tu veux en savoir plus sur les meilleurs moyens de te faire respecter par tes clients, va lire cet article !
Vaincre la peur de se lancer quand on est assistante virtuelle, en bref
La peur de se lancer peut prendre différentes formes :
la crainte de ne pas gagner assez d’argent ;
la peur de l’inconnu ;
l’angoisse de débuter ;
le syndrome de l’imposteur ;
la peur du jugement ;
le poids de la comparaison ;
la difficulté à dire non.
Toutes sont plus ou moins liées à ta confiance en toi, beaucoup plus qu’à tes compétences. Devenir entrepreneure, ça s’apprend et ça demande de travailler son mindset. L’état d’esprit, c’est vraiment ce qui fait la différence pour devenir une assistante virtuelle à succès. Si tu veux renforcer le tien, rejoins-nous pour le séminaire Mind ton business !
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